Le premier effet de la pauvreté est de tuer la pensée. Il comprit, comme s’il faisait une nouvelle découverte, qu’on n’échappe pas à l’argent simplement en en étant démuni. Bien au contraire, on est irrémédiablement l’esclave de l’argent tant qu’on n’en a pas assez pour vivre— tant qu’on ne jouit pas d’une « honnête aisance », selon l’infecte expression bourgeoise.
 George Orwell, Et vive l'Aspidistra ! (1936). copier la citation

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Auteur George Orwell
Œuvre Et vive l'Aspidistra !
Thème pauvreté découverte
Date 1936
Langue Français
Référence
Note Traduit par Yvonne Davet
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