“ celui qui ne craint pas d’être accablé par une invasion subite, qui, sans entrer dans les querelles de ses voisins, peut résister seul à chacun d’eux, ou s’aider de l’un pour repousser l’autre ; celui dont chaque membre peut être connu de tous, & où l’on n’est point forcé de charger un homme d’un plus grand fardeau qu’un homme ne peut porter ”
Jean-Jacques Rousseau, Du contrat social (1762). copier la citation
Auteur | Jean-Jacques Rousseau |
---|---|
Œuvre | Du contrat social |
Thème | invasions fardeau |
Date | 1762 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Du_contrat_social/%C3%89dition_1762/Texte... |
Contexte
“Quel peuple est donc propre à la législation ? Celui qui, se trouvant déjà lié par quelque union d’origine d’intérêt ou de convention, n’a point encore porté le vrai joug des loix ; celui qui n’a ni coutumes ni superstitions bien enracinées ; celui qui ne craint pas d’être accablé par une invasion subite, qui, sans entrer dans les querelles de ses voisins, peut résister seul à chacun d’eux, ou s’aider de l’un pour repousser l’autre ; celui dont chaque membre peut être connu de tous, & où l’on n’est point forcé de charger un homme d’un plus grand fardeau qu’un homme ne peut porter ; celui qui peut se passer des autres peuples & dont tout autre peuple peut se passer [13] ; Celui qui n’est ni riche ni pauvre & peut se suffire à lui-même ; enfin celui qui réunit la consistance d’un ancien peuple avec la docilité d’un peuple nouveau.”
source