Mais être étranger dans un pays étranger, c’est comme si on n’existait pas ; personne ne vous connaît, et donc ne se soucie de vous le moins du monde. Tout ce que je demande, c’est d’être considéré comme un homme semblable aux autres, c’est que personne ne s’arrête en me voyant ou n’interrompe sa conversation en m’entendant parler pour jeter un dédaigneux
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Auteur Bram Stoker
Œuvre Dracula
Thème conversation
Date 1897
Langue Français
Référence
Note Traduit par Ève et Lucie Paul-Margueritte
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Dracula

Contexte

“Je sais bien que si j’étais à Londres, personne, à m’entendre parler, ne pourrait me prendre pour un Anglais. C’est pour cela que la connaissance que j’ai de l’anglais ne me suffit pas. Ici, je suis un gentilhomme, un boyard ; les petites gens me connaissent ; pour ces petites gens, je suis un seigneur. Mais être étranger dans un pays étranger, c’est comme si on n’existait pas ; personne ne vous connaît, et donc ne se soucie de vous le moins du monde. Tout ce que je demande, c’est d’être considéré comme un homme semblable aux autres, c’est que personne ne s’arrête en me voyant ou n’interrompe sa conversation en m’entendant parler pour jeter un dédaigneux : « Ah ! c’est un étranger ! » J’ai été maître pendant tant d’années que je veux le rester – du moins, je veux que personne ne soit mon maître... Vous arrivez chez moi non seulement comme l’agent de mon ami Peter Hawkins, d’Exeter, afin de mettre au courant de tout ce qui concerne ma nouvelle propriété londonienne ;” source