Les fous font partie d’une nation quelconque, et leur langage, pour incohérent qu’il soit dans les paroles, est toujours syllabifié.
 Edgar Allan Poe, Double assassinat dans la rue Morgue (1841). copier la citation

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Auteur Edgar Allan Poe
Œuvre Double assassinat dans la rue Morgue
Thème langage parole
Date 1841
Langue Français
Référence
Note Traduit par Charles Baudelaire
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Histoires_extraordinaires/Double_assassin...

Contexte

“— Pas trop mal, répliqua-t-il, votre idée est presque applicable. Mais les voix des fous, même dans leurs plus sauvages paroxysmes, ne se sont jamais accordées avec ce qu’on dit de cette singulière voix entendue dans l’escalier. Les fous font partie d’une nation quelconque, et leur langage, pour incohérent qu’il soit dans les paroles, est toujours syllabifié. En outre, le cheveu d’un fou ne ressemble pas à celui que je tiens maintenant dans ma main. J’ai dégagé cette petite touffe des doigts rigides et crispés de madame l’Espanaye. Dites-moi ce que vous en pensez.” source