“ D’où il suit que l’homme sauvage ne désirant que les choses qu’il connaît et ne connaissant que celles dont la possession est en son pouvoir ou facile à acquérir, rien ne doit être si tranquille que son âme et rien si borné que son esprit. ”
Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes (1755). copier la citation
Auteur | Jean-Jacques Rousseau |
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Œuvre | Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes |
Thème | possession esprit |
Date | 1755 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Discours_sur_l%E2%80%99origine_et_les_fon... |
Contexte
“Excepté le seul nécessaire physique, que la nature même demande, tous nos autres besoins ne sont tels que par l’habitude avant laquelle ils n’étaient point des besoins, ou par nos désirs, et l’on ne désire point ce qu’on n’est pas en état de connaître. D’où il suit que l’homme sauvage ne désirant que les choses qu’il connaît et ne connaissant que celles dont la possession est en son pouvoir ou facile à acquérir, rien ne doit être si tranquille que son âme et rien si borné que son esprit.
Note 12 Je trouve dans le Gouvernement civil de Locke une objection qui me paraît trop spécieuse pour qu’il me soit permis de la dissimuler. « La fin de la société entre le mâle et la femelle, dit ce philosophe, n’étant pas simplement de procréer, mais de continuer l’espèce, cette société doit durer, même après la procréation, du moins aussi longtemps qu’il est nécessaire pour la nourriture et la conservation des procréés, c’est-à-dire jusqu’à ce qu’ils soient capables de pourvoir eux-mêmes à leurs besoins.”
source