Car la fortune est fille du vulgaire, et ne plaît ordinairement qu’aux esprits superficiels.
 Francis Bacon, De la dignité et de l’accroissement des sciences (1605). copier la citation

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Auteur Francis Bacon
Œuvre De la dignité et de l’accroissement des sciences
Thème esprit fortune
Date 1605
Langue Français
Référence
Note Traduit par Antoine de La Salle
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/De_la_dignit%C3%A9_et_de_l%E2%80%99accroi...

Contexte

“Ensorte que l’assemblage même, l’ensemble de la nature, renferme dans son sein toute espèce d’événement, le plus grand comme le plus petit, et le produit dans son temps, d’après une loi dont l’effet est certain : ainsi rien d’étonnant, si l’on a supposé que les Parques étoient les sœurs de Pan, et ses sœurs très légitimes. Car la fortune est fille du vulgaire, et ne plaît ordinairement qu’aux esprits superficiels. Certes, Épicure ne tient pas seulement un langage profane ; mais il me paroît extravaguer tout-à-fait, lorsqu’il dit, qu’il vaut mieux croire la fable des dieux, que supposer un destin : comme s’il pouvoit y avoir dans l’univers quelque chose qui, semblable à une isle, fût détachée de la grande chaîne des êtres.” source