Car l’esprit hu main a cela de propre que lorsque les choses solides sont au-dessus de sa portée, il se rabat sur les choses frivoles. Les mathématiques mixtes ont pour sujet les axiomes et une certaine portion de la physique.
 Francis Bacon, De la dignité et de l’accroissement des sciences (1605). copier la citation

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Auteur Francis Bacon
Œuvre De la dignité et de l’accroissement des sciences
Thème mathématiques esprit
Date 1605
Langue Français
Référence
Note Traduit par Antoine de La Salle
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/De_la_dignit%C3%A9_et_de_l%E2%80%99accroi...

Contexte

“Quant à cette arithmétique pythagorique et mystique, qu’on a commencé à renouveller à la faveur des ouvrages de Proclus et de quelques fragmens d’Euclide, ce n’est qu’un certain écart de spéculation [35]. Car l’esprit hu main a cela de propre que lorsque les choses solides sont au-dessus de sa portée, il se rabat sur les choses frivoles. Les mathématiques mixtes ont pour sujet les axiomes et une certaine portion de la physique. Elles considèrent la quantité, en tant qu’elle peut servir à éclaircir, à démontrer et à réaliser ce qu’elles empruntent de cette science. Car il est dans la nature une infinité de choses qu’on ne peut comprendre parfaitement, démontrer assez clairement, ni appliquer la pratique avec assez de sûreté et de dextérité sans le secours et l’intervention des mathématiques.” source