Enfin nous voyons que l’art de la médecine, lorsqu’il est privé du recours de la philosophie naturelle, ne l’emporte que de bien peu sur la routine des empyriques. Cela posé venons à la science de l’homme. Elle se divise en deux espèces.
 Francis Bacon, De la dignité et de l’accroissement des sciences (1605). copier la citation

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Auteur Francis Bacon
Œuvre De la dignité et de l’accroissement des sciences
Thème routine philosophie
Date 1605
Langue Français
Référence
Note Traduit par Antoine de La Salle
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/De_la_dignit%C3%A9_et_de_l%E2%80%99accroi...

Contexte

“Il n’est pas moins évident que le sentiment de Copernic sur le mouvement de rotation de la terre (sentiment aujourd’hui accrédité) , ne peut, vu son accord avec les phénomènes, être réfuté par les seuls principes astronomiques ; mais que cependant il peut l’être par les principes de la philosophie naturelle une fois bien établis [1]. Enfin nous voyons que l’art de la médecine, lorsqu’il est privé du recours de la philosophie naturelle, ne l’emporte que de bien peu sur la routine des empyriques. Cela posé venons à la science de l’homme. Elle se divise en deux espèces. Car elle considère l’homme ou comme séparé et isolé, ou comme rassemblé et vivant en société. Nous donnons à l’une de ces deux parties le nom de philosophie de l’humanité ; et à l’autre celui de philosophie civile.” source