la perception que l’air a du froid et du chaud, est si délicate, que son tact, à cet égard, est plus fin que le tact humain qu’on regarde ordinairement comme la mesure du chaud et du froid.
 Francis Bacon, De la dignité et de l’accroissement des sciences (1605). copier la citation

ajouter
Auteur Francis Bacon
Œuvre De la dignité et de l’accroissement des sciences
Thème perception tact
Date 1605
Langue Français
Référence
Note Traduit par Antoine de La Salle
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/De_la_dignit%C3%A9_et_de_l%E2%80%99accroi...

Contexte

“Lorsqu’un corps étant retenu par un autre corps, celui-ci vient à s’éloigner ; le premier, en se rétablissant, perçoit cet éloignement. Il perçoit sa solution de continuité à laquelle il résiste pendant quelque temps. Enfin, la perception se trouve par-tout [19] . la perception que l’air a du froid et du chaud, est si délicate, que son tact, à cet égard, est plus fin que le tact humain qu’on regarde ordinairement comme la mesure du chaud et du froid. Ainsi, les hommes ont commis, relativement à cette doctrine, deux espèces de fautes : l’une est que le plus souvent ils l’ont négligée et laissée comme intacte, quoiqu’elle soit des plus importantes ;” source