Dans un pays où l’on a le malheur d’avoir une religion que Dieu n’a pas donnée, il est toujours nécessaire qu’elle s’accorde avec la morale ; parce que la religion, même fausse, est le meilleur garant que les hommes puissent avoir de la probité des hommes.
 Montesquieu, De l'esprit des lois (1748). copier la citation

ajouter
Auteur Montesquieu
Œuvre De l'esprit des lois
Thème religion malheur
Date 1748
Langue Français
Référence
Note
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/De_l%E2%80%99esprit_des_lois,_Garnier,_17...

Contexte

“Le législateur se fatigua, il fatigua la société, pour faire exécuter aux hommes par précepte, ce que ceux qui aiment la perfection auroient exécuté comme conseil.
↑ Voyez la bibliothèque des auteurs ecclésiastiques du sixieme siecle, tom. par M. V. Dupin.
CHAPITRE VIII.
De l’accord des lois de la morale avec celles de la religion.
Dans un pays où l’on a le malheur d’avoir une religion que Dieu n’a pas donnée, il est toujours nécessaire qu’elle s’accorde avec la morale ; parce que la religion, même fausse, est le meilleur garant que les hommes puissent avoir de la probité des hommes. Les points principaux de la religion de ceux de Pégu [1] sont de ne point tuer, de ne point voler, d’éviter l’impudicité, de ne faire aucun déplaisir à son prochain, de lui faire au contraire tout le bien qu’on peut.” source