Femme, dit Beaumanoir , ne se peut combattre. Si une femme appelloit quelqu’un sans nommer son champion, on ne recevoit point les gages de bataille.
 Montesquieu, De l'esprit des lois (1748). copier la citation

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Auteur Montesquieu
Œuvre De l'esprit des lois
Thème femmes bataille
Date 1748
Langue Français
Référence
Note
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/De_l%E2%80%99esprit_des_lois,_Garnier,_17...

Contexte

“car il n’y a point de coupable qui n’eût préféré un combat douteux à une punition certaine.
Il n’y avoit [8] point de combat dans les affaires qui se décidoient par des arbitres ou par les cours ecclésiastiques ; il n’y en avoit pas non plus, lorsqu’il s’agissoit du douaire des femmes.
Femme, dit Beaumanoir , ne se peut combattre. Si une femme appelloit quelqu’un sans nommer son champion, on ne recevoit point les gages de bataille. Il falloit encore qu’une femme fût autorisée par son [9] baron, c’est-à-dire, son mari, pour appeller ; mais sans cette autorité elle pouvoit être appellée.
Si l’appellant [10] ou l’appellé avoient moins de quinze ans, il n’y avoit point de combat.” source