“ Mon cœur où se consume mon été, cet été court, chaud, mélancolique et bienheureux : combien mon cœur estival désire ta fraîcheur, source de joie! ”
Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra (1891). copier la citation
Auteur | Friedrich Nietzsche |
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Œuvre | Ainsi parlait Zarathoustra |
Thème | joie cœur |
Date | 1891 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Henri Albert |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Ainsi_parlait_Zarathoustra |
Contexte
“Tu jaillis presque avec trop de violence, source de joie ! Et souvent tu renverses de nouveau la coupe en voulant la remplir !
Il faut que j’apprenne à t’approcher plus modestement : avec trop de violence mon cœur afflue à ta rencontre : —
Mon cœur où se consume mon été, cet été court, chaud, mélancolique et bienheureux : combien mon cœur estival désire ta fraîcheur, source de joie! Passée, l’hésitante affliction de mon printemps ! Passée, la méchanceté de mes flocons de neige en juin ! Je devins estival tout entier, tout entier après-midi d’été !
Un été dans les plus grandes hauteurs, avec de froides sources et une bienheureuse tranquillité : venez,” source
Il faut que j’apprenne à t’approcher plus modestement : avec trop de violence mon cœur afflue à ta rencontre : —
Mon cœur où se consume mon été, cet été court, chaud, mélancolique et bienheureux : combien mon cœur estival désire ta fraîcheur, source de joie! Passée, l’hésitante affliction de mon printemps ! Passée, la méchanceté de mes flocons de neige en juin ! Je devins estival tout entier, tout entier après-midi d’été !
Un été dans les plus grandes hauteurs, avec de froides sources et une bienheureuse tranquillité : venez,” source