III ) la vertu, en tant qu’elle se rapporte à l’homme, est l’essence même ou la nature de l'homme en tant qu’il a le pouvoir de faire certaines choses se pouvant connaître par les seules lois de sa nature.
 Baruch Spinoza, Éthique (1677). copier la citation

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Auteur Baruch Spinoza
Œuvre Éthique
Thème nature vertu
Date 1677
Langue Français
Référence
Note Traduit par Charles Appuhn
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/%C3%89thique_(Appuhn,_1913)

Contexte

“en d’autres termes, comme tous les objets distants de nous de plus de deux cents pieds, ou dont la distance du lieu où nous sommes, dépasse celle que nous imaginons distinctement, nous sont habituellement représentés par l’imagination à égale distance de nous comme s’ils étaient dans le même plan, de même aussi les objets dont nous imaginons que le temps d’existence est séparé du présent par un intervalle plus grand que celui que nous avons accoutumé d’imaginer distinctement, nous nous les représentons tous par l’imagination à égale distance du présent et nous les rapportons en quelque sorte à un même instant du temps) .
VII. Par fin pour laquelle nous faisons quelque chose j’entends l’appétit.
VIII. Par vertu et puissance j’entends la même chose ; c’est-à-dire ( Prop. 7, p. III ) la vertu, en tant qu’elle se rapporte à l’homme, est l’essence même ou la nature de l'homme en tant qu’il a le pouvoir de faire certaines choses se pouvant connaître par les seules lois de sa nature. AXIOMES Il n’est donné dans la Nature aucune chose singulière qu’il n’en soit donné une autre plus puissante et plus forte. Mais, si une chose quelconque est donnée, une autre plus puissante, par laquelle la première peut être détruite” source