“ l’homme ne pouvant ni être ni être conçu s’il n’avait le pouvoir de tirer de la joie de ce bien suprême. ”
Baruch Spinoza, Éthique (1677). copier la citation
Auteur | Baruch Spinoza |
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Œuvre | Éthique |
Thème | joie |
Date | 1677 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Charles Appuhn |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/%C3%89thique_(Appuhn,_1913) |
Contexte
“Qu’il tienne pour répondu que, non par accident, mais par une conséquence de la nature même de la Raison, il advient que le bien suprême de l’homme est commun à tous, cela se déduisant de l’essence même de l’homme en tant qu’elle est définie par la Raison ; l’homme ne pouvant ni être ni être conçu s’il n’avait le pouvoir de tirer de la joie de ce bien suprême. Il appartient, en effet, à l’essence de l’Âme humaine (Prop. 47, p. II) d’avoir une connaissance adéquate de l’essence éternelle et infinie de Dieu.
PROPOSITION XXXVII Le bien qu’appète pour lui-même quiconque est un suivant de la vertu, il le désirera aussi pour les autres hommes, et cela d’autant plus qu’il aura acquis une connaissance plus grande de Dieu.”
source