Le désir du bien d’autrui est la conséquence du besoin que nous avons d’autrui et aussi du penchant à accorder nos sentiments avec ceux d’autrui.
 Baruch Spinoza, Éthique (1677). copier la citation

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Auteur Baruch Spinoza
Œuvre Éthique
Thème autrui désir
Date 1677
Langue Français
Référence
Note Traduit par Charles Appuhn
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/%C3%89thique_(Appuhn,_1913)

Contexte

“À la fin du Scolie, Spinoza promet de traiter ailleurs de la supériorité de l’homme sur la bête et de l’intérêt plus grand qu’il y a à considérer les actions humaines. Nulle part, à ma connaissance, il ne revient expressément sur ce sujet. Proposition XXXVII et Scolie I. — a) Le désir du bien d’autrui est la conséquence du besoin que nous avons d’autrui et aussi du penchant à accorder nos sentiments avec ceux d’autrui. Fondés en raison en eux-mêmes, ce désir et ce penchant peuvent avoir, avant l’affranchissement, un caractère purement affectif ou passionnel. On conçoit ainsi que, sinon la moralité véritable (voir, au sujet de ce terme, la note relative au Scolie de la Proposition 18)” source