“ une âme incapable de s’élever jusqu’à la science trouve dans la certitude morale du salut fondée sur la révélation de l’Écriture un repos qui, sans équivaloir à l’inaltérable contentement intérieur du philosophe, en est un substitut acceptable pour beaucoup d’hommes. ”
Baruch Spinoza, Éthique (1677). copier la citation
Auteur | Baruch Spinoza |
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Œuvre | Éthique |
Thème | écriture salut |
Date | 1677 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Charles Appuhn |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/%C3%89thique_(Appuhn,_1913) |
Contexte
“De même, l’obéissance à ce qu’on croit être la loi divine quand elle est l’effet non de la crainte, mais d’un sentiment religieux qui n’est pas encore l’amour intellectuel de Dieu (voir la partie V) , mais est déjà une joie (telle est la foi du croyant sincère) , a non sans doute le même prix que la connaissance claire, mais un certain prix ; une âme incapable de s’élever jusqu’à la science trouve dans la certitude morale du salut fondée sur la révélation de l’Écriture un repos qui, sans équivaloir à l’inaltérable contentement intérieur du philosophe, en est un substitut acceptable pour beaucoup d’hommes. La raison ne saurait nous faire admettre toutefois qu’on parvienne au véritable salut ou à la pleine béatitude par cette voie (cf. la noie 31 de Spinoza relative au chapitre xv du Traité théologico-politique)”
source