“ En général, on se plaît plus à être aimé, qu’à aimer soi-même, et c’est pour cela qu’on accueille volontiers les flatteurs, espèce d’amis subalternes. Cependant l’amitié consiste plutôt à aimer qu’à être aimé, comme le prouve la tendresse des mères pour leurs enfants. ”
Aristote, Éthique à Nicomaque (IVe siècle av. J.-C.). copier la citation
Auteur | Aristote |
---|---|
Œuvre | Éthique à Nicomaque |
Thème | amitié soi |
Date | IVe siècle av. J.-C. |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Jean-François Thurot |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/La_Morale_d%E2%80%99Aristote/Traduction_T... |
Contexte
“Il est difficile de marquer la limite où s’arrête le sentiment de l’amitié ; une trop grande inégalité la détruit ou l’empêche de naître. De là la question de savoir jusqu’à quel point il faut souhaiter du bien à ses amis. — VIII. En général, on se plaît plus à être aimé, qu’à aimer soi-même, et c’est pour cela qu’on accueille volontiers les flatteurs, espèce d’amis subalternes. Cependant l’amitié consiste plutôt à aimer qu’à être aimé, comme le prouve la tendresse des mères pour leurs enfants. La ressemblance et l’égalité étant des conditions nécessaires à l’amitié, celle des hommes vertueux est durable, parce qu’ils ont de la constance dans toutes leurs déterminations ; celle des hommes vicieux ne l’est pas, parla raison contraire.”
source