“ car l’ignorance de ce qu’il faudrait préférer ne fait pas qu’une action soit involontaire ; mais c’est elle qui la rend vicieuse. Ce n’est même pas l’ignorance, en général, qui les rend involontaires, car elle est un juste sujet de blâme ”
Aristote, Éthique à Nicomaque (IVe siècle av. J.-C.). copier la citation
Auteur | Aristote |
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Œuvre | Éthique à Nicomaque |
Thème | ignorance action |
Date | IVe siècle av. J.-C. |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Jean-François Thurot |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/La_Morale_d%E2%80%99Aristote/Traduction_T... |
Contexte
“et c’est cette espèce d’erreur qui fait qu’on devient injuste, et, en général, vicieux. Or, le mot involontaire ne se dit pas ordinairement des actions de celui qui ignore ce qui est utile ou avantageux ; car l’ignorance de ce qu’il faudrait préférer ne fait pas qu’une action soit involontaire ; mais c’est elle qui la rend vicieuse. Ce n’est même pas l’ignorance, en général, qui les rend involontaires, car elle est un juste sujet de blâme ; mais c’est l’ignorance, à l’égard des choses particulières auxquelles se rapportent les actions. Aussi est-ce à celles-là que l’on croit devoir de la compassion et de l’indulgence ; car celui qui les fait par ignorance, les fait involontairement.”
source