On peut distinguer le juste, en soi et absolument parlant, de la justice, considérée comme vertu particulière, et applicable à la conduite des hommes, lorsqu’ils ont quelque partage à faire entre eux, ou, en général, dans toutes leurs transactions, tant volontaires qu’involontaires. La justice alors pourra être regardée comme une partie du juste, qui sera le tout
 Aristote, Éthique à Nicomaque (IVe siècle av. J.-C.). copier la citation

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Auteur Aristote
Œuvre Éthique à Nicomaque
Thème justice soi
Date IVe siècle av. J.-C.
Langue Français
Référence
Note Traduit par Jean-François Thurot
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/La_Morale_d%E2%80%99Aristote/Traduction_T...

Contexte

“car les lois prescrivent ce qui peut le plus contribuer à la vertu. La justice, prise en ce sens, n’est donc pas simplement une partie de la vertu; elle est la vertu, pour ainsi dire, dans son essence. — II. On peut distinguer le juste, en soi et absolument parlant, de la justice, considérée comme vertu particulière, et applicable à la conduite des hommes, lorsqu’ils ont quelque partage à faire entre eux, ou, en général, dans toutes leurs transactions, tant volontaires qu’involontaires. La justice alors pourra être regardée comme une partie du juste, qui sera le tout : et il en sera de même de l’injustice, par rapport à l’injuste. — III. La justice est fondée sur l’égalité : ce qui est juste, est un milieu entre le plus, ou le trop d’un côté, et le moins, ou le trop peu de l’autre.” source