Les peines opposées aux plaisirs excessifs, auxquels se livre le débauché, ne sont pas excessives : elles sont même médiocres, et telles qu’un homme sage ne s’en inquiéterait guère, parce que ce ne sont pas proprement des peines. Mais celui qui ne cherche que l’excès dans les plaisirs, trouve réellement pénible de n’en avoir que de modérés, et de conformes à la raison.
 Aristote, Éthique à Nicomaque (IVe siècle av. J.-C.). copier la citation

ajouter
Auteur Aristote
Œuvre Éthique à Nicomaque
Thème excès plaisir
Date IVe siècle av. J.-C.
Langue Français
Référence
Note Traduit par Jean-François Thurot
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/La_Morale_d%E2%80%99Aristote/Traduction_T...

Contexte

“↑ Ce n’était pas, chez les anciens, un genre de supplice, mais un genre de torture. Voy. les scholiastes d’Aristophane (In Pac. vs. 454) ↑ Dans le poëme intitulé Les Œuvres et les Jours, (vs, 763.) ↑ « Les peines opposées aux plaisirs excessifs, auxquels se livre le débauché, ne sont pas excessives : elles sont même médiocres, et telles qu’un homme sage ne s’en inquiéterait guère, parce que ce ne sont pas proprement des peines. Mais celui qui ne cherche que l’excès dans les plaisirs, trouve réellement pénible de n’en avoir que de modérés, et de conformes à la raison. » (Paraphr.) ↑ Voyez l’Oreste d’Euripide, (vs. 234) . Aristote cite encore la même pensée dans sa Rhétorique (l. i, c. 11) . Voyez aussi Eudem. l. 7, c. 1. ↑ Le même sujet est traité dans la Morale à Eudemius” source