“ Mais les rapports du mari avec la femme constituent une sorte de gouvernement aristocratique : car le mari y exerce une autorité proportionnée au mérite ou à la dignité, dans les choses où il convient que l’homme commande ; mais il abandonne à la femme tous les soins qui conviennent à son sexe. ”
Aristote, Éthique à Nicomaque (IVe siècle av. J.-C.). copier la citation
Auteur | Aristote |
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Œuvre | Éthique à Nicomaque |
Thème | sexe autorité |
Date | IVe siècle av. J.-C. |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Jean-François Thurot |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/La_Morale_d%E2%80%99Aristote/Traduction_T... |
Contexte
“car l’intérêt du maître est tout ce que l’on considère. Dans ce cas, néanmoins, l’autorité est ce qu’elle doit être [316]; mais l’autorité paternelle, en Perse, est vicieuse et dépravée ; car le pouvoir doit différer comme les personnes qui l’exercent.
Mais les rapports du mari avec la femme constituent une sorte de gouvernement aristocratique : car le mari y exerce une autorité proportionnée au mérite ou à la dignité, dans les choses où il convient que l’homme commande ; mais il abandonne à la femme tous les soins qui conviennent à son sexe. Au contraire, s’il veut décider de tout en maître, l’aristocratie alors dégénère en oligarchie ; car ce n’est plus en vertu de sa supériorité réelle et naturelle qu’il agit, mais il usurpe un pouvoir supérieur à son mérite.” source
Mais les rapports du mari avec la femme constituent une sorte de gouvernement aristocratique : car le mari y exerce une autorité proportionnée au mérite ou à la dignité, dans les choses où il convient que l’homme commande ; mais il abandonne à la femme tous les soins qui conviennent à son sexe. Au contraire, s’il veut décider de tout en maître, l’aristocratie alors dégénère en oligarchie ; car ce n’est plus en vertu de sa supériorité réelle et naturelle qu’il agit, mais il usurpe un pouvoir supérieur à son mérite.” source