Socrat. l. 2, c. 7, § 1) dans des termes à peu près pareils, et où l’amitié est représentée comme propre à soulager un infortuné du poids de sa douleur, et en alléger le fardeau, en le partageant.
 Aristote, Éthique à Nicomaque (IVe siècle av. J.-C.). copier la citation

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Auteur Aristote
Œuvre Éthique à Nicomaque
Thème amitié fardeau
Date IVe siècle av. J.-C.
Langue Français
Référence
Note Traduit par Jean-François Thurot
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/La_Morale_d%E2%80%99Aristote/Traduction_T...

Contexte

“φίλοι « Chercher et souhaiter d’avoir de nombreux amis, mais se dire, en même temps, que personne n’est véritablement ami de celui qui a beaucoup d’amis. » ↑ Peut-être Aristote avait-il en vue l’opinion de Socrate, qui nous est rapportée par Xénophon (Memorab. Socrat. l. 2, c. 7, § 1) dans des termes à peu près pareils, et où l’amitié est représentée comme propre à soulager un infortuné du poids de sa douleur, et en alléger le fardeau, en le partageant. ↑ Il semble qu’Aristote eût présents à la pensée des vers de l’Ion d’Euripide (vs. 730) , dont le sens est: « Il est doux de goûter le bonheur avec ses amis : mais s’il nous survient quelque infortune (ce qu’aux dieux ne plaise !) quel charme ne trouve-t-on pas à attacher ses regards sur ceux d’un être bienveillant ? » ↑ Cet endroit a été diversement interprété par les différents commentateurs, et le texte n’est pas, en effet, assez clair pour ne pas laisser un peu de doute dans l’esprit, quelque sens qu’on adopte.” source