Ce qui fait que le vulgaire donne la préférence aux plaisirs des sens, c’est qu’ils sont comme un remède aux douleurs et aux chagrins ; c’est aussi que leur vivacité même : les fait rechercher par. ceux qui sont incapables d’en goûter d’autres. D’un autre côté, les mêmes choses ne peuvent pas toujours nous plaire, parce que notre nature n’est pas simple.
 Aristote, Éthique à Nicomaque (IVe siècle av. J.-C.). copier la citation

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Auteur Aristote
Œuvre Éthique à Nicomaque
Thème chagrin douleur
Date IVe siècle av. J.-C.
Langue Français
Référence
Note Traduit par Jean-François Thurot
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/La_Morale_d%E2%80%99Aristote/Traduction_T...

Contexte

“Quand tous les actes de nos facultés s’exécutent sans obstacle, il est possible que cette activité soit ce qu’il y a de plus désirable, et peut-être est-ce là ce qu’il faut appeler proprement plaisir ou volupté, et c’est peut-être en ce sens qu’on pourrait dire que la volupté est le bonheur, ou le souverain bien. — XIV. Ce qui fait que le vulgaire donne la préférence aux plaisirs des sens, c’est qu’ils sont comme un remède aux douleurs et aux chagrins ; c’est aussi que leur vivacité même : les fait rechercher par. ceux qui sont incapables d’en goûter d’autres. D’un autre côté, les mêmes choses ne peuvent pas toujours nous plaire, parce que notre nature n’est pas simple. Il n’y a qu’un être dont la nature serait entièrement simple, pour qui la même activité purement contemplative pût toujours être la source des plus vifs plaisirs. I. IL nous reste à présent à faire voir, en reprenant de nouveau notre sujet tout entier, qu’il y a, dans les habitudes morales, trois sortes d’écueils à éviter, le vice, l’intempérance, la férocité” source