“ nous appelons vertus intellectuelles, la sagesse, le jugement et la prudence ; vertus morales, la tempérance et la libéralité. En effet, quand nous parlons des mœurs d’un homme, nous ne disons pas qu’il est habile ou spirituel, mais qu’il est doux ou sobre ; mais nous louons aussi dans l’homme savant et habile, ses habitudes et sa manière d’être ”
Aristote, Éthique à Nicomaque (IVe siècle av. J.-C.). copier la citation
Auteur | Aristote |
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Œuvre | Éthique à Nicomaque |
Thème | jugement sagesse |
Date | IVe siècle av. J.-C. |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Jean-François Thurot |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/La_Morale_d%E2%80%99Aristote/Traduction_T... |
Contexte
“l’autre, capable seulement d’entendre la raison, et de lui obéir, comme un fils à son père.
Cette distinction sert de fondement à une division ou classification des vertus ; car nous disons que les unes sont intellectuelles, et les autres morales : nous appelons vertus intellectuelles, la sagesse, le jugement et la prudence ; vertus morales, la tempérance et la libéralité. En effet, quand nous parlons des mœurs d’un homme, nous ne disons pas qu’il est habile ou spirituel, mais qu’il est doux ou sobre ; mais nous louons aussi dans l’homme savant et habile, ses habitudes et sa manière d’être ; or, entre les habitudes, on appelle vertus celles qui sont dignes de louange.
LIVRE II
ARGUMENT
I. La vertu est principalement le résultat de l’habitude : par conséquent, il faut s’attacher principalement à observer l’espèce et la tendance de nos actions, puisque ce sont elles qui déterminent les habitudes.”
source