Mais la prudence est relative aux choses humaines, et sur lesquelles il est possible de délibérer ; car ce que nous regardons comme la tâche de l’homme prudent, c’est de délibérer comme il convient. Or, personne ne délibère sur des choses qui ne sauraient être autrement qu’elles ne sont, ni sur celles qui ne peuvent avoir un résultat, un but qu’on puisse atteindre et qui soit avantageux.
 Aristote, Éthique à Nicomaque (IVe siècle av. J.-C.). copier la citation

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Auteur Aristote
Œuvre Éthique à Nicomaque
Thème prudence but
Date IVe siècle av. J.-C.
Langue Français
Référence
Note Traduit par Jean-François Thurot
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/La_Morale_d%E2%80%99Aristote/Traduction_T...

Contexte

“mais on ne les nommait, pas prudents, lorsqu’on les voyait ignorants de tout ce qui leur était utile ; et l’on dit qu’ils savaient un grand nombre de choses mystérieuses, merveilleuses, difficiles et divines, mais inutiles, parce qu’ils ne cherchaient pas les biens purement humains. Mais la prudence est relative aux choses humaines, et sur lesquelles il est possible de délibérer ; car ce que nous regardons comme la tâche de l’homme prudent, c’est de délibérer comme il convient. Or, personne ne délibère sur des choses qui ne sauraient être autrement qu’elles ne sont, ni sur celles qui ne peuvent avoir un résultat, un but qu’on puisse atteindre et qui soit avantageux. En général, celui qui a le talent des bonnes résolutions est celui qui arrive, par le raisonnement, au résultat le plus avantageux à l’homme dans tout ce qui est exécutable. D’ailleurs, la prudence ne s’applique pas seulement aux choses générales :” source