car la vertu est ce qui rend le but estimable et convenable, et la prudence donne le même caractère aux moyens d’arriver à ce but.
 Aristote, Éthique à Nicomaque (IVe siècle av. J.-C.). copier la citation

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Auteur Aristote
Œuvre Éthique à Nicomaque
Thème prudence vertu
Date IVe siècle av. J.-C.
Langue Français
Référence
Note Traduit par Jean-François Thurot
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/La_Morale_d%E2%80%99Aristote/Traduction_T...

Contexte

“car, étant une partie de la vertu en général, elle rend heureux par cela seul qu’on la possède, et par l’influence qu’elle exerce. De plus, la prudence concourt, avec la vertu morale, à l’accomplissement d’une œuvre, d’une action ; car la vertu est ce qui rend le but estimable et convenable, et la prudence donne le même caractère aux moyens d’arriver à ce but. Mais la quatrième partie de l’âme, la partie nutritive, n’a point une telle propriété ; car il ne dépend d’elle ni de faire, ni de ne pas faire quoi que ce soit. Quant à l’objection que la prudence ne rend pas plus capable de pratiquer ce qui est juste et honorable, il faut” source