Voilà pourquoi l’intempérance est un des vices qui avilissent et dégradent le plus la nature de l’homme, parce qu’il la rapproche davantage de celle des animaux.
 Aristote, Éthique à Nicomaque (IVe siècle av. J.-C.). copier la citation

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Auteur Aristote
Œuvre Éthique à Nicomaque
Thème vice nature
Date IVe siècle av. J.-C.
Langue Français
Référence
Note Traduit par Jean-François Thurot
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/La_Morale_d%E2%80%99Aristote/Traduction_T...

Contexte

“La tempérance est un certain milieu, une sorte de modération, dans les sentiments de plaisir et de peine. Mais elle n’est relative qu’aux plaisirs et aux peines du corps, ou des sens ; et même, entre les sensations, c’est plutôt à celles du goût et du toucher que se rapporte la tempérance. Voilà pourquoi l’intempérance est un des vices qui avilissent et dégradent le plus la nature de l’homme, parce qu’il la rapproche davantage de celle des animaux. — XI. Il y a des appetits et des désirs communs à tous les hommes : il y en a qui sont propres ou particuliers à certains individus. C’est surtout par rapport à ceux-ci qu’on pèche contre la tempérance, lorsqu’on s’y livre avec excès, et sans avoir égard aux temps, aux lieux, aux personnes, aux circonstances, etc.” source