Tout ce qu’on fait par autrui se fait mal, comme qu’on s’y prenne.
 Jean-Jacques Rousseau, Émile, ou De l’éducation (1762). copier la citation

Contexte

“J’ai pensé cent fois qu’ayant à table mon verre à côté de moi, je bois à l’instant qu’il me plaît, au lieu que, si j’avois un grand couvert, il faudroit que vingt voix répétassent :à boire, avant que je pusse étancher ma soif. Tout ce qu’on fait par autrui se fait mal, comme qu’on s’y prenne. Je n’enverrois pas chez les marchands, j’irois moi-même ; j’irois pour que mes gens ne traitassent pas avec eux avant moi, pour choisir plus sûrement, et payer moins chèrement ; j’irois pour faire un exercice agréable, pour voir un peu ce qui se fait hors de chez moi ;” source