Un mari qui oseroit consentir que sa femme nourrit son enfant seroit un homme perdu ; l’on en feroit un assassin qui veut se défaire d’elle.
 Jean-Jacques Rousseau, Émile, ou De l’éducation (1762). copier la citation

Contexte

“J’ai vu quelquefois le petit manège des jeunes femmes qui feignent de vouloir nourrir leurs enfants. On soit se faire presser de renoncer à cette fantaisie on fait adroitement intervenir les époux, les Médecins, sur-tout les meres. Un mari qui oseroit consentir que sa femme nourrit son enfant seroit un homme perdu ; l’on en feroit un assassin qui veut se défaire d’elle. Maris prudents, il faut immoler qui paix l’amour paternel. Heureux qu’on trouve à la campagne des femmes plus continentes que les vôtres ! Plus heureux si le temps que celles-ci gagnent n’est pas destine pour d’autres que vous.” source